Coup de Coeur d'Olivier MORARD
Chers amis mineurs,
Nous fêtons, aujourd'hui, les trente ans de notre amicale. Comme fondateur de notre association je suis heureux et fier de
constater que tout va bien et que notre société est bien vivante.
Tout au long de cette période nous avons fêté la Ste Barbe dans différentes localités du Valais Romand. Nous avons partout été reçus avec enthousiasme et dignité. Grâce à l'appui des diffé¬rentes autorités communales et des sponsors dévoués nous avons pu organiser ces rencontres avec messes du souvenir, choeurs et fanfares ainsi qu'invités de marque. Dorénavant, nous fêterons notre Sainte Patronne, régulièrement, à Sion pour des raisons pratiques.
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué au succès de nos rencontres au cours de ces trente ans j'adresse mes plus sinçères félicitations et remerciements.
Mais si celà a été possible c'est aussi grâce à nos dirigeants notamment à nos présidents. Etant donné que je suis surtout un homme de terrain et de contact j'ai eu l'honneur et la joie de présenter et de faire élire les deux présidents que nous avons eu à ce jour soit Roger BONVIN et Charles BOVIER. Tous les deux se sont retirés pour des raisons de santé mais restent fidèles à
notre amicale. Je leur adresse mes félicitations et mes compliments. pour leur dévouement et leurs compétences, L'intérim a été assuré par notre vice-président Mr Bernard FOURNIER. Vous avez pu le constater il est sinçère, dévoué et compétent.
Au nom du comité j'ai le plaisir et la joie de soumettre à votre approbation la canditature de Mr Bernard FOURNIER à la présidence J'attends volontiers vos observations, vos objections et d'éventuelles d'autres propositions
Si ce n'est pas le cas je considère que vous approuvez cette pro¬position et félicite notre nouveau président. Je suis convaincu qu'il saura mener à bien les destiné% de l'amicale des mineurs dans cet esprit d'amitié et de franche camaraderie qui nous caractérise.
En vous remerciant pour votre attention et en vous souhaitant une bonne continuité je vous demande de bien vouloir applaudir notre nouveau chef avant qu'il nous dise s'il accepte cette élection.
Merci!
Olivier Morard
FETE ST-BARBE DU 4 DECEMBRE 2010 Allocution de M. le Conseiller d'Etat Jacques Melly
Chers amis mineurs et travailleurs des grands chantiers,
Les grands travaux souterrains ont fait la une de l'actualité à plusieurs reprises durant l'année écoulée.
Nous avons partagé, tour à tour,
• la joie du percement du tunnel de base ferroviaire du Gothard, le plus long du monde,
• l'émotion, puis le bonheur, d'assister en direct au sauvetage des 39 mineurs chiliens,
• mais également la peine à l'annonce toute récente de l'issue tragique de l'accident minier en Nouvelle Zélande qui a coûté la vie à 29 mineurs, et ce vendredi en Chine où 7 mineurs ont encore trouvé la mort.
Malgré une technologie toujours plus efficace et de réels progrès dans le domaine de la sécurité, les travaux souterrains restent pleins d'imprévus et de dangers. Dans les circonstances les plus difficiles, l'homme avec son intelligence et son courage revient au premier plan pour tenter de sauver ses camarades et pour poursuivre l'ouvrage.
Les médias ont abondamment filmé et commenté ces événements spectaculaires pour en passer sous silence combien d'autres...
Les plus grands pays miniers sont aussi ceux où les mesures de sécurité sont les plus défaillantes, comme cela est par exemple le cas en Chine, en Russie, en Afrique du Sud ou en Amérique latine. Nous pouvons avoir une pensée aujourd'hui, en cette fête de Sainte-Barbe, pour tous les mineurs blessés ou décédés et pour leur famille.
Mais la cérémonie de ce jour ne doit pas seulement être l'occasion de se souvenir des tragédies ayant frappé la noble corporation des mineurs. Elle doit également constituer le moment où nous rendons hommage à cette corporation dont les réalisations revêtent une importance primordiale pour notre pays.
Notre cher canton est d'ailleurs particulièrement redevable aux efforts et à la compétence des mineurs. Longtemps isolé du reste de la. Suisse et de l'Europe, le Valais jouit aujourd'hui de voies de transits internationaux majeurs par le Lötschberg, le Grand Saint-Bernard ou le Simplon. Ces ouvertures vers le Nord et le Sud sont le fruit d'un formidable travail des vaillants mineurs. Le développement du Valais a ainsi été possible grâce aux efforts consentis lors des percements de ces tunnels.
Si le chantier du Gotthard a attiré toutes les attentions cette année, il convient également de rappeler l'existence des grands chantiers souterrains en cours de réalisation ou prévus pour ces prochaines années dans notre canton.
A ce titre, l'achèvement de l'autoroute A9 dans le Haut-Valais comprend la réalisation de plusieurs tunnels. Par exemple, le contournement de Viège, en cours de réalisation, inclut le percement d'un tunnel de plus de 19 km. Cet ouvrage, creusé dans la montagne au Sud de la ville, permettra à l'autoroute de se frayer un chemin dans cette région où la Plaine du Rhône est étroite et déjà densément bâtie. Cette réalisation, comme le percement du tunnel du Riedberg, est de première importance pour améliorer le transport routier et donc pour assurer le développement du Haut-Valais.
Et si nous considérons l'avenir, je souhaite évoquer en quelques mots un projet qui me tient particulièrement à cœur : c'est celui de l'achèvement du tunnel du Lötschberg. En octobre, nous avons porté sur les fonds baptismaux, avec mon homologue du canton du Berne, le comité du Lötschberg pour obtenir le lancement des travaux de terminaison du tunnel à l'horizon 2018.
Pour le moment, plus de la moitié des 35 km du tracé ne dispose que d'une seule voie.
L'achèvement du percement est vital pour le développement économique et touristique de notre canton, ainsi que pour délester nos routes du trafic de transit Nord-Sud.
Il s'agit d'un projet audacieux et il reste fort à faire pour que son financement passe la rampe au niveau fédéral, car actuellement les planifications prévoient un début des travaux, au mieux en 2030.
Pour réaliser ces projets pharaoniques, que ce soit dans le cadre de l'A9 ou de l'achèvement du Lötschberg, la vision politique et la recherche de financement ne suffisent pas. Il faut pouvoir compter sur les ingénieurs et les mineurs aptes à mener à bien ces chantiers souterrains exigeants.
Ces travailleurs courageux et compétents, je les ai en face de moi aujourd'hui. En cette belle fête de la Sainte-Barbe, je tiens à souligner l'importance de votre corporation pour le développement de notre pays et pour le bien-être de ses habitants.
Les longues journées et nuits de travail par équipe dans les tunnels ont ancré votre cœur dans les montagnes valaisannes.
Au nom du Gouvernement, de la population valaisanne et en mon nom propre, je vous remercie de votre engagement et des efforts consentis au service de notre canton.
Dans cet esprit je vous sais gré de m'avoir associé à cette journée et je vous souhaite une très belle fête, sous le regard de votre sainte patronne.
Merci de votre attention et pour l'amitié partagée.
La situation est sombre et s'assombrit d'heure en heure, de jour en jour", a déclaré mardi à la presse le chef de la police du pays, Howard Broad.
Le Premier ministre, John Key, a cherché à réconforter les familles, qui expriment de plus en plus ouvertement leur colère et leur frustration en raison de l'impossibilité pour les équipes de secours d'entrer dans le puits, chargé de gaz toxiques.
Des familles et amis des mineurs portés disparus, le 23 novembre 2010 à Greymouth, en Nouvelle-Zélande
AFP/William West
Devant le Parlement, le Premier ministre a déclaré "partager l'impatience" des familles des mineurs.
"Nous partageons leur frustration. Nous sommes impatients de voir une équipe de secours envoyée dans la mine mais nous nous rendons compte aussi que les gaz toxiques et explosifs peuvent faire d'autres victimes", a-t-il déclaré. "La situation reste grave".
Aucun contact n'a été établi avec les 29 mineurs depuis un coup de grisou vendredi après-midi dans la mine de charbon Pike River, située sur la côte ouest de l'Ile du sud de la Nouvelle-Zélande.
Montage de photos fournies par la police néo-zélandaise des mineurs portés disparus dans la mine de Pike River, le 22 novembre 2010 à Greymouth
AFP/NEW ZEALAND POLICE/New Zealand Police
Les secouristes ont montré mardi aux familles et à la presse des images enregistrées par les caméras de surveillance, qui révèlent une explosion longue et très violente.
Selon Laurie Drew, dont le fils Zen fait partie des disparus, la patience des familles s'effrite. "Le chagrin, la frustration et probablement la colère vont vraiment commencer à sortir si l'on continue d'avoir le même type d'informations que jusqu'à présent", a-t-elle déclaré à Radio New Zealand.
Les équipes de secours ne sont toujours pas entrées dans la mine en raison de la présence de gaz toxiques. Le problème n'est pas tant la toxicité des gaz mais leur caractère explosif, a indiqué Trevor Watts, responsable des secours en milieu minier. "Je ne peux pas vous décrire la frustration que nos gars éprouvent à ne pas pouvoir aller sous terre. C'est terrible".
Un robot militaire télécommandé qui a été envoyé dans le tunnel de la mine de Pike River, le 22 novembre 2010
AFP/NEW ZEALAND DEFENCE FORCE/New Zealand Defence Force
Dans la matinée, la police avait indiqué qu'un robot militaire télécommandé envoyé dans le tunnel de la mine était tombé en panne après avoir parcouru 550 mètres, à environ 2 km de l'endroit où se trouvent sans doute les mineurs.
"On a reçu un coup de poing dans le ventre. Le robot est entré dans le tunnel, s'est trouvé en contact avec de l'eau, a été victime d'un court-circuit. Terminé", a dit Tony Kokshoorn, le maire du comté. "La colère commence à monter à présent".
Autre mauvaise nouvelle: un tunnel de 15 centimètres de large, creusé parallèlement au puits de la mine pour atteindre l'endroit où se trouvent les mineurs, a buté contre une roche très dure.
Le percement, qui devait s'achever lundi soir, a donc pris du retard et ne sera terminé que mardi soir. Une fois fini, ce tunnel servira à faire passer une petite caméra.
Carte de Nouvelle-Zélande situant une mine de charbon de Pike River où 29 mineurs sont bloqués après une explosion et schéma de la mine
AFP
Si les mineurs ont pu atteindre un des refuges de la mine, ils disposent d'eau et d'air comprimé. Mais leur unique nourriture est le déjeuner qu'ils ont apporté pour leur journée de travail.
"C'est une situation très grave et plus cela se prolonge, plus l'espoir diminue. Nous devons être réalistes", a déclaré le commandant de la police, Gary Knowles.
"Nous pensons à toutes les hypothèses avec les gars des équipes de secours, et si l'une de ces options est d'envisager que les hommes sous terre ne sont plus vivants, et bien nous nous y préparons", a-t-il déclaré.
Les disparus, âgés de 17 à 62 ans, sont 24 Néo-Zélandais, deux Australiens, deux Britanniques et un Sud-Africain.
ISSUE HEUREUSE POUR LES 33 MINEURS CHILIENS
Le Président du Chili, Sebastian Piñera, vient d’annoncer ce mardi 12 octobre à 15h30 (heure locale) que le sauvetage des 33 mineurs chiliens allait commencer dans deux heures.
Enfermés à plus de 600 mètres de profondeur depuis des semaines au fond d’une mine, toute la population chilienne attend avec impatience que les mineurs remontent enfin à la surface.
Selon les déclarations du président du Chili se trouvant actuellement à Copiapo, il faudra entre 24 et 48 heures pour que tous les mineurs soient remontés à la surface à l’aide d’une nacelle.
Le premier a remonté à la surface en utilisant la capsule Fenix sera Florencio Avalos, un mineur âgé de 31 ans. ses compagnons le suivront dans un ordre qui restait encore à définir. Mario Sepulveda sera le deuxième à sortir de la mine San José.
Le président de la Bolivie, Evo Morales, s’est déplacé jusqu’à la Mine San José pour assister à la remontée de Carlos Mamani, un bolivien de 24 ans qui sera le quatrième à sortir des ténèbres.
Luis Urzua Iribarren, un topographe de 54 ans et chef de l’équipe des mineurs, sera le dernier à remonter du fond de la mine San José.
Luis Urzua s’est efforcé de redonner du courage et de la motivation aux mineurs et on estime que ses décisions ont été essentielles pour permettre aux 33 hommes de survivre dans ces conditions.
D’un poids de 450 kg pour une hauteur de 2,50 m et d’un diamètre de seulement 53 cm, la Capsule Fenix dispose de réservoir d’oxygène et un système de sécurité permettant aux mineurs de pouvoir s’extraire de la nacelle en cas de problème.
L’opération de sauvetage des mineurs chiliens bloqués depuis 68 jours au fond de la mine va donc commencer plus tôt que prévu, un jour symbolique puisque le 12 octobre est fêté dans tout le monde hispanophone.
Le 12 octobre 1492 est le jour de la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. Ce sera donc pour les mineurs chiliens la date de leur remontée à la surface de la Terre.
LE 12 OCTOBRE 2010
Ordre de sortie des mineurs
1. Florencio Ávalos
2. Mario Sepúlveda
3. Juan Illanes
4. Carlos Mamani
5. Jimmy Sánchez
6. Osmán Araya
7. José Ojeda
8. Claudio Yáñez
9. Mario Gómez
10. Alex Vega
11. Jorge Galleguillos
12. Edison Peña
13. Carlos Barrios
14. Víctor Zamora
15. Víctor Segovia
16. Daniel Herrera
17. Omar Reygada
18. Esteban Rojas
19. Pablo Rojas
20. Darío Segovia
21. Yony Barrios
22. Samuel Ávalos
23. Carlos Bugueño
24. José Henríquez
25. Renán Ávalos
26. Claudio Acuña
27. Franklin Lobos
28. Richard Villarroel
29. Juan Carlos Aguilar
30. Raúl Bustos
31. Pedro Cortez
32. Ariel Ticona
33. Luis Urzúa
Allocution de Monsieur le conseiller d'Etat Jacques Melly
Chers amis, membres de l'amicale des mineurs et des travailleurs des grands chantiers du Valais Romand.
Votre invitation à la rencontre de ce jour m'a fait particulièrement plaisir. J'y retrouve de nombreux amis et connaissances pour passer ensemble un bon moment de convivialité. Cette journée amicale nous permet aussi, aux responsables politiques, de retrouver les fondements de notre beau pays, avec les qualités premières du mineur : l'audace, la fidélité, la solidarité. Le monde change, les mentalités aussi comme les méthodes d'excavation dans les tunnels. Les vraies valeurs persistent et il est nécessaire de les rappeler aux nouvelles générations.
Chers amis vétérans des grands chantiers, vous avez un message à apporter aux nouvelles générations. Ce n'est pas un message vieillot et usé, mais un message moderne de développement durable, de progrès technique bien sûr, mais aussi de progrès social et culturel.
Les mineurs, maçons, charpentiers, chauffeurs ou manœuvres, qui redescendaient en fin de mois de la Dixence, de Bricola ou de Mauvoisin, n’oubliaient pas de tailler leur vigne ou de faucher leur pré. Les ouvriers paysans restaient attachés à leur terre pour y vivre, mais aussi pour la protéger et la transmettre à leurs enfants.
Ils participaient à la vie sociale du village, aux conseils communaux, aux consortages, jouaient de la fanfare, faisaient du sport aussi dans la mesure de leurs maigres congés.
Le développement touristique apparu après des grands barrages a provoqué dans les vallées une véritable révolution économique et culturelle. Déboussolé par l'explosion des prix des terrains, beaucoup de gens des villages de montagne devenus en quelques années des stations, ont perdu l’attachement à la terre. En vendant au-delà des nécessités les terrains hérités de leurs parents, ils ont à la fois dilapidé un outil de travail futur et favorisé un urbanisme incontrôlé. Malgré ces défauts, le tourisme était la seule solution de maintien des populations à la montagne. II est encore indispensable aujourd'hui à la vie économique du Valais.
L'expansion territoriale des résidences secondaires, souvent vendues à l’étranger ne pourra cependant pas continuer indéfiniment. Les trois piliers du développement durable doivent être respectés à valeur égale: la viabilité économique, le respect des conditions sociales et la protection de l'environnement. La période actuelle se situe à un tournant entre la poursuite de l'extension du tourisme de construction et le retour progressif à un mode d'exploitation durable et respectueux de l'environnement au sens large.
L'histoire des grandes concessions hydrauliques valaisannes nous donne un exemple réussi de l'évolution de la société vers le progrès. Les premières concessions du 20 ème siècle se limitaient en général à quelques conditions simples mais essentielles: les droits acquis pour l’irrigation, de l’électricité
gratuite pour les bâtiments publics, des redevances pour les communes et le canton et surtout le droit de retour aux collectivités concédantes après 80 ans. Cet élément essentiel a permis et permettra aux valaisans de devenir propriétaires à terme des installations coûteuses qu'ils n'ont pas pu financer au départ.
A la fin du 20 ème siècle sont apparues les conditions environnementales, les compensations écologiques. Tant qu'elles ne deviennent pas trop tatillonnes, elles apportent globalement une valeur ajoutée à la région. L'exemple du Val d’Hérens est significatif. Un concept de protection de la nature et du paysage lié à une base raisonnable d’équipements touristiques, avec comme haut lieu du tourisme d'été le barrage de la Grande Dixence qui accueille 200'000 visiteurs par an.
Le principe du droit de retour, du maintien de la propriété à long terme en mains locales, est encore aujourd'hui essentiel, non seulement pour les barrages, mais aussi pour les remontées mécaniques, colonne vertébrale du tourisme valaisan. Les communes de Bagnes et de Saas-Fee ont donné le bon exemple récemment en rachetant les actions de la Compagnie des Alpes.
Dans le domaine hydroélectrique, l’Etat du Valais, par les Forces Motrices Valaisannes, l'avait fait auparavant en introduisant l'obligation d'une participation du canton dans tout renouvellement de concession.
Les ouvriers qui construisaient la Grande Dixence il y a 50 ans, travaillaient en fait pour leurs arrières petits enfants également. C'est dans cet esprit que je tiens à vous remercier personnellement et au nom des générations futures de ce canton. Le monde a changé, les tunneliers et les jumbos ont remplacé la perforatrice tenue à l'épaule et les wagonnets. L'ouverture des marchés publics a accéléré la concurrence financière et les complications administratives.
Les qualités professionnelles et humaines demeurent essentielles pour l'avenir du Valais.
Au niveau des infrastructures, notre canton a encore des défis à relever : la fin de la construction de l'autoroute, la correction du Rhône, la sécurisation des routes des cols alpins et des vallées latérales, le renouvellement des aménagements hydroélectriques et des remontées mécaniques, etc... II est important que les entreprises valaisannes conservent et développent les connaissances technologiques et conservent des ressources humaines indigènes compétentes.
Une tâche importante du gouvernement et du parlement cantonal sera de maintenir de bonnes conditions cadres pour la formation professionnelle et pour le maintien sur place d'entreprises de constructions efficaces et suffisamment grandes pour aborder les chantiers à venir dans la perspective incontournable de l'ouverture des marchés publics.
La juste voie est difficile à trouver entre un protectionnisme dépassé et l'ouverture totale immédiate prônée par les milieux de la haute finance et des grandes industries d'exportation. Dans une société de plus en plus complexe, les défis ne manquent pas. De plus, des tâches administratives souvent superflues grignotent le temps disponible des responsables politiques. Des rencontres comme celle de ce jour nous permettent de retrouver des fondements à notre action quotidienne, de trier les choses vraiment importantes des tracas journaliers envahissants.
Pour terminer, je rappellerai ce simple diction montagnard : on ne peut savoir où on va si on ne sait pas d'où on vient.
Madame, Monsieur, chers amis travailleurs des barrages et des grands chantiers, je vous remercie pour votre accueil. Je vous remercie surtout pour tout ce que vous avez fait pour notre pays et pour le message que vous donnez aux générations futures.